"L'esprit envahi de souvenirs et préoccupé par l'avenir perd la fraicheur de l'instant présent.Nous sommes alors incapables de reconnaitre la simplicité lumineuse de l'esprit qui est toujours présente derrière le rideau des pensées."

Matthieu Ricard

"Le bonheur c'est de continuer à désirer ce que l'on possède déjà"
Saint Augustin

"L'important c'est d'être à soi-même sa propre lumière, son propre maître et son propre disciple."
Krishnamurti (1895-1986)

Amor vincit omnia









vendredi 29 avril 2011

jeudi 28 avril 2011

La fleur du jardin et la pensée du jour..

C'est parti pour les ancolies.. En fait je suis plutôt en registre chrysanthèmes aujourd'hui...

"La mort est le commencement de l’immortalité"

Alfred de Vigny

dimanche 24 avril 2011

La fleur du jardin et la pensée du jour..


Phlox.

"La connaissance de l'essence divine, c'est la sensation de son incompréhensibilité."

Saint Basile de Césarée (329-379)

samedi 23 avril 2011

Joyeuses Pâques....

La fleur du jardin et la pensée du jour..


Il faut des iris dans un jardin !

"Comme l'étoile filante, le mirage, la flamme, l'illusion magique, la goutte de rosée, la bulle sur l'eau; comme le rêve l'éclair ou le nuage : considère ainsi toutes choses."

Siddharta Gautama premier Bouddha ( 536-480 av JC)

dimanche 17 avril 2011

Aravis.




Ca fond sur les Confins ! Merci ewcc !!

Genki Sudo.



Merci JP !

Pirates des caraïbes 4 : La fontaine de jouvence.

Le poème du dimanche.

Demain dès l'aube..



Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
   Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur

Poème lié au temps et à l'espace, poème retraçant une expérience réelle et un voyage imaginaire, ce texte demeure comme le message privilégié d'une relation exceptionnelle. Comme beaucoup de poèmes de mort et d'amour, il parvient, par le choix du vocabulaire, par l'incantation obsédante des rythmes, par tout ce qu'il suggère et fait exister derrière la négation de la réalité, à dépasser ce qui est immédiatement perceptible au profit de ce qui a disparu. Omniprésente dans la motivation et dans la détermination du départ, dans les pensées et dans le coeur du poète, dans son refus d'une nature habituellement appréciée et aimée, Léopoldine échappe au temps, comme les deux symboles d'immortalité qui ornent à tout jamais sa tombe.

mercredi 13 avril 2011

Invitation


L'avez vous reçue ?

La fleur du jardin et la pensée du jour..




Rouges tulipes...

" Tous nous serions transformés si nous avions le courage d être ce que nous sommes"

Marguerite Yourcenar ( 1903-1987)

mardi 12 avril 2011

Cache-pots personnalisés.

Ceinture insolite..

La fleur du jardin et la pensée du jour..





Giroflées...

"La liberté c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé"

Sydney Lumet

12 avril 1961. Gagarine, premier homme dans l'espace.


50 ans déjà !!
Youri Gagarine a effectué le premier vol dans l'espace au cours de la mission Vostok 1, c'était le 12 avril 1961, dans la capsule Vostok 3KA-2.

Il est resté dans l'espace 1h et 48 mn en effectuant un vol à 250 km de la terre.

Certains affirment qu'il n'est pas le premier.. Il y aurait eu quelques accidents mortels avant lui. Il est le premier à être revenu sur terre indemne !

dimanche 10 avril 2011

Voilà une bonnne distraction !!

Copains comme chat et dauphin...

Le poème du dimanche.

Le Lac...


Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
 Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
  Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierr
Où tu la vis s'asseoir !

     Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
        Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
          Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

Alphonse de Lamartine (1790-1869)


Les Méditations poétiques est un recueil poétique publié en 1820 qui regroupe 24 poèmes. La publication de ce recueil fut un événement poétique : il est le premier manifeste du romantisme français.
Lamartine y transcrit ses états d’âme, ses impressions.

Le recueil a des aspects classiques : les poèmes sont des quatrains souvent écrits en alexandrins. Il est aussi novateur par l’évocation de la sensibilité personnelle du poète.


Lamartine se souvient de la femme aimée, Julie Charles (ou Elvire). Le poète se trouve dans un lieu qui lui est cher, près du lac du Bourget, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues, et notamment dans « Le Lac ».