"L'esprit envahi de souvenirs et préoccupé par l'avenir perd la fraicheur de l'instant présent.Nous sommes alors incapables de reconnaitre la simplicité lumineuse de l'esprit qui est toujours présente derrière le rideau des pensées."

Matthieu Ricard

"Le bonheur c'est de continuer à désirer ce que l'on possède déjà"
Saint Augustin

"L'important c'est d'être à soi-même sa propre lumière, son propre maître et son propre disciple."
Krishnamurti (1895-1986)

Amor vincit omnia









vendredi 9 septembre 2011

HAKA All Blacks...



a mate Ka mate
Je meurs, je meurs

Ka ora Ka ora
Je suis vivant, je suis vivant

Ka mate Ka mate
Je meurs, je meurs

Ka ora Ka ora
Je suis vivant, je suis vivant

Tenei Te Tangata Puhuruhuru
C'est l'homme chevelu

Nana i tiki mai whakawhiti te ra
Qui a fait briller le soleil à nouveau pour moi

Ah Upane Upane
Un pas vers le haut, puis un autre

Upane Kaupane
Un pas vers le haut, un autre

Whiti te ra
Le Soleil brille !

Le Ka Mate aurait été composé vers 1820 par Te Rauparaha, un grand chef local.

Alors qu'il fuyait certains de ses ennemis, il se réfugia auprès de Te Wharerangi (un homme connu pour être particulièrement hirsute) et lui demanda de l'aide.

Ce dernier l'autorisa à se cacher dans une sorte de puits. Sa femme (Te Rangikoaea) se posta devant cette cachette, en raison de son "pouvoir" neutralisant vis-à-vis des hommes qui poursuivaient Te Rauparaha et du "pouvoir" protecteur accordé aux organes génitaux féminins par les Maoris (à ce moment Te Rauparaha se trouve sous la femme de son ami).

Alors qu'ils approchaient de la cachette, Te Rauparaha aurait murmuré "Ka mate ! Ka mate !" (je meurs, je meurs). Te Rangikoaea affirma aux poursuivants que Te Rauparaha était parti. Ce dernier murmura alors "Ka ora, ka ora" (je vis, je vis).

Les guerriers se laissèrent convaincre et partirent. D'où les dernières strophes, qui remercient l'homme chevelu, Te Wharerangi (et sa femme ?!! Elle est un peu oubliée...) et décrivent sa sortie du puits et le fait qu'il voit à nouveau la lumière.

En définitive, c'est un chant dont les paroles sont tout sauf violentes, comparées à d'autres hakas du Pacifique Sud (Tonga et Fidji notamment) qui sont beaucoup plus sanglants.

L'effet saisissant vient en fait surtout de la "virilité" et de la hargne des All Blacks. Le défi physique imposé traditionnelement par les néo-zélandais commence avant le début du match, en somme !

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