"L'esprit envahi de souvenirs et préoccupé par l'avenir perd la fraicheur de l'instant présent.Nous sommes alors incapables de reconnaitre la simplicité lumineuse de l'esprit qui est toujours présente derrière le rideau des pensées."

Matthieu Ricard

"Le bonheur c'est de continuer à désirer ce que l'on possède déjà"
Saint Augustin

"L'important c'est d'être à soi-même sa propre lumière, son propre maître et son propre disciple."
Krishnamurti (1895-1986)

Amor vincit omnia









samedi 14 janvier 2012

Etienne Daho. Né le 14 janvier 1956.

Belle chanson en hommage à son papa... Boulevard des Capucines, ton nom qui tout là haut scintille est le même que le mien. Cest l'Olympia qui célèbre, ton étoile qui là haut s'élève et je vis ton succès de loin. Sur scène, tu es le centre, la foule aimante vacille, j'observe lorsque tu chantes, que brillent les yeux des filles. Je n'approcherai pas les loges, où l'on te couvre d'amitié et d'éloges, car la pudeur me le défend. De loin tu sembles fort et grave, plus que les garçons de ton âge, comme lorsque tu étais enfant. Rue Caumartin je te guette et l'appréhension me vide, tous ces regrets douloureux, me rongent comme lacide Je te demande par cette lettre mon garçon, de m'accorder ton pardon. Tu sais quelle connerie ma jeunesse, mon silence, quelle erreur, quelle perte de temps, si je n'ai pas su te dire à temps, que je pensais à toi, tout le temps, mon guerrier, mon roi, mon petit prince. Epris de femmes et de vie légère, j'ai tant aimé, je suis sincère, l'étreinte de la liberté. Ni mari ni père et volage, courant dair et de passage, sauras tu me regarder, mais tu ignores mes signes, toi mon cruel funambule, alors je crache ces lignes, fracassé et somnambule. Je te demande par cette lettre mon garçon, de m'accorder ton pardon, tu sais, quelle atrocité, cette guerre, mon départ, quelle erreur, quelle perte de temps, si je n'ai pas su te dire à temps, que tu mas manqué tout le temps, mon guerrier, mon roi, mon petit prince, mon petit prince, pardon...

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