AUTREFOIS.
Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants
Passer, gonflant ses voiles,
Un rapide navire enveloppé de vents,
De vagues et d'étoiles;
Et j'entendis, penché sur l'abîme des cieux
Que l'autre abîme touche,
Me parler à l'oreille une voix dont mes yeux
Ne voyaient pas la bouche:
Poète, tu fais bien! Poète au triste front,
Tu rêves près des ondes,
Et tu tires des mers bien des choses qui sont
Sous les vagues profondes!
La mer, c'est le Seigneur, que, misère ou bonheur,
Tout destin montre et nomme;
Le vent, c'est le Seigneur; l'astre, c'est le Seigneur;
Le navire, c'est l'homme.
Juin 1839. Victor Hugo
Matthieu Ricard
"Le bonheur c'est de continuer à désirer ce que l'on possède déjà"
Saint Augustin
"L'important c'est d'être à soi-même sa propre lumière, son propre maître et son propre disciple."
Krishnamurti (1895-1986)
Amor vincit omnia
dimanche 15 avril 2012
Le poème du dimanche.
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